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La solitude : nouveau mal du siècle…

 

On se demande souvent, comment bien vivre sa solitude ?

À la fois perçue comme un isolement social et relationnel, si pour certains elle est un cadeau de la vie pour prendre soin de soi, sortir de sa zone de confort ; pour bon nombre d’entre nous, elle est souvent une épreuve, une punition mal vécue.

Plutôt que de la subir, de cultiver une somme de pensées négatives, ou de la fuir, et si on la regardait en face pour mieux l’apprivoiser ?

À l’heure du tout connecté, nous pourrions imaginer aisément un besoin croissant de faire le point avec soi-même, de reprendre contact avec soi pour se ressourcer. Pourtant aujourd’hui, c’est plus de 40% des Français qui déclarent se sentir seuls.

Communément, on retrouve 3 groupes de personnes souffrant le plus de solitude ; les personnes isolées, en perte d’autonomie ou en manque de lien social :

  • les personnes âgées
  • les personnes avec un handicap ou des problèmes de santé
  • les personnes sans domicile fixe

 

Mais la solitude ne s’arrête pas là, elle touche aussi tous les âges et les profils sont très variés :

  • 60% sont des femmes
  • 38% ont moins de 35 ans
  • 28% sont dans une situation de précarité

 

Voir l’enquête IPSOS Des jeunes aux séniors, tout le monde est concerné et personne n’est épargné par le malaise viral qui semble s’imposer comme le nouveau « mal du siècle ».

Mais pourquoi vivre notre solitude nous fait tant souffrir ? 

 

Les Français mettent en avant 3 facteurs principaux :

  • Des événements soudains, et notamment une rupture sentimentale
  • Les contraintes de vie et en particulier l’absence de relation amoureuse, l’absence de relations sociales, des revenus faibles, des problèmes financiers ou encore le fait de ne pas travailler.
  • Le manque de confiance en soi et un fort sentiment d’être incompris.

 

Autant de facteurs qui réveillent chez nous un mal-être, communément appelé « solitude ». Et si nous faisions fausse route ? Et si nous confondions la solitude et le sentiment de solitude ?

 

La différence entre « solitude » et « sentiment de solitude ».

 

Le psychiatre Gérard Macqueron dans son livre ‘Psychologie de la solitude’ nous indique 3 choses :

  • les dangers sont plus facilement évitables collectivement.
  • les rapports humains permettent de se définir et de se construire.
  • la capacité à être seul dépend aussi du sentiment de sécurité intérieure.

Le sentiment de solitude est donc un sentiment désagréable parce qu’il réveille nos peurs, nos angoisses ; il nous place face à notre insécurité intérieure.

On ressent alors la solitude comme une souffrance avec son lot d’interprétations (croyances limitantes et préjugés sur soi ou les autres) et d’attitudes inappropriées souvent néfastes. À notre quotidien déjà si pesant viennent s’ajouter de nouveaux maux : dépendance affective, déprime, culpabilité, dévalorisation, peur du regard des autres, manque d’estime de soi, dépression…

Ce sentiment provoque en nous des émotions négatives alors que la solitude, elle, n’est avant tout qu’une expérience subjective.

Libre à nous d’en faire un moment agréable, d’oser trouver en nous la stabilité, l’équilibre intérieur. De prendre ces moments de solitude comme un cadeau, une contrainte bénéfique pour transformer le plomb en or, une nouvelle expérience constructive pour être heureux.

 

 

« On peut être seul au milieu du monde, on peut être en société dans une profonde solitude »

 

Comment réussir à ne plus avoir peur de bien vivre la solitude ?

 

Voici quelques clés pour vivre ta solitude pleinement et en tirer les bienfaits. Apprivoiser la solitude pour en faire une agréable parenthèse, un moment privilégié avec soi.

 

1. Regarder la solitude en face

 

Accepte-là, accorde-lui sa juste place sans en minimiser les contours et sans pour autant te laisser submerger : sans un siège, elle pourra siéger !

Reprends les rênes de la situation et pose-toi cette question « Qu’est-ce que cela peut m’apporter ? » 

Le simple fait de regarder la solitude sous un nouvel angle te permettra de commencer à reprendre confiance en toi, à gagner en indépendance et à t’inscrire dans une dynamique plus positive.

Connais-tu la méthode Coué, « tous les jours, à tous points de vue : je vais de mieux en mieux » ?

Ruminer le négatif conditionne ton cerveau à émettre des pensées négatives.

Malheureusement, on attire à soi ce que l’on pense… Nos pensées sont toujours le point de départ d’une future action, d’où l’intérêt de prendre soin de son langage intérieur.

Prendre conscience de ce mécanisme est important pour amorcer un changement, à commencer par développer une pensée saine pour cultiver l’optimisme et des valeurs positives.

Tu deviens ce que tu penses…

Tu te demandes maintenant comment développer ta positivité ?

En adoptant une pratique régulière d’affirmations positives ; quelques minutes par jour pour amorcer un changement d’état d’esprit !

Si tu souhaites t’exercer, je t’invite à écouter cet audio d’affirmations ici.

 

 

N’aie pas peur d’affronter tes démons ; les reconnaître, c’est déjà les déposséder de leur pouvoir vampirisant.

 

 

2. S’interroger sur la peur de la solitude

 

Enfant, nous avons peut-être senti que nous devions nous accrocher à nos parents quoi quil arrive, par peur d’être abandonné. 

Ces sentiments dimpuissance peuvent demeurer et refaire surface lorsque nous nous sentons seul à l’âge adulte.

Lalarme est parfois déclenchée par le départ dun conjoint, ou même dun ami.

L’ absence provoque dans notre corps une sorte de sevrage chimique, impliquant une douleur émotionnelle, une blessure liée au manque.

Nous pouvons ressentir lintensité et le sentiment durgence éprouvé durant l’enfance.

Inconsciemment, adulte, l’alarme s’enclenche quant à lidée d’être seul, la peur de l’abandon resurgit.

Il est important de reprendre sa part de responsabilité et de se rappeler que nous sommes des adultes, seuls maître à bord. La responsabilité de notre vie est entre nos mains, nous sommes les seuls décisionnaires du cap à choisir, capitaine de notre vie.

 

 

Identifier ses blessures, c’est déjà les panser ; apprends à les reconnaître, apprends à les démasquer et tu n’auras plus besoin de pansements.

 

 

3. Arrêter de compenser, retrouver l’essentiel

 

Ce n’est pas le moment de se jeter sur le pot de glace à la vanille ou de s’inscrire sur Tinder pour noyer son chagrin.

Alimenter le manque par le « remplissage » ne sert à rien, il ne fait que l’accroitre.

Trouver la satisfaction dans l’acceptation de la solitude, observer ses réactions permet d’ajuster ses actions.

Cest une clé pour grandir et développer des relations saines avec soi et les autres.

Profite de ces moments pour lister et faire les choses que tu repousses depuis longtemps.

Prendre du temps pour soi, en tête-à-tête avec soi est vital pour devenir son meilleur compagnon.

Pose-toi les bonnes questions :

  • Qu’est ce qui me faisait du bien quand j’étais enfant et aujourd’hui qu’est-ce que je fais pour moi, pour mon épanouissement ?

Reprendre une activité physique, devenir bénévole dans un milieu associatif, méditer, entreprendre une démarche de développement personnel ; tout est permis tant que cela te fais du bien et t’aide à te sentir mieux.

Reconnecte-toi à l’essentiel, à ton essentiel, à tout ce qui fait sens pour toi, à tout ce qui est juste et bon pour toi ; accorde-toi un maximum de bienveillance. Pour plus de conseils, tu trouveras des clés ici.

 

 

Ne nourris pas tes manques sous peine de les voir grossir, identifie-les et cesse de les nourrir.

 

 

4. Apprendre à lâcher prise

Le secret réside dans la capacité à abandonner nos résistances qui nous empêchent d’avancer et de lâcher prise. Douter, avoir peur, échouer fait parti du quotidien, ne cherche pas à avoir le contrôle sur tes émotions, laisse-les évoluer librement. Observe et accepte tes réactions pour apprendre à te connaître, à te reconnaître pas à pas.

Pour apprendre à lâcher prise, je te livre ma méthode ici pour arrêter d’être sous emprise et mieux te préserver. 

5. Accepter la solitude comme un allié

La solitude fait partie de nous, nous ne devons pas la vaincre à tout prix, ni attendre des autres qu’ils soulagent nos maux. Durant ce face à face avec soi, profitons de ces instants pour nous reconnecter, établir nos priorités ; l’esprit moins encombré nous devrions y voir plus clair en nous. Nous pouvons accepter ces moments de solitude, les aimer et grandir avec eux.

 

Le choix de la responsabilité nous appartient, et vous quel sera le vôtre ? Bien vivre la solitude ou la subir ?

 

 

Savoir vivre seul, savoir se retrouver seul avec soi-même, c’est ne jamais connaître la solitude.

 

 

*Pour en savoir plus sur notre Programme de développement personnel et rejoindre L’EnQuête de Soi : www.lenquetedesoi.com